Les luttes sociales au XIXème siècle.

Les luttes sociales au XIXème siècle.

Dans la seconde moitié du siècle, les ouvriers ont vu leurs conditions de travail et de vie s’améliorer.

1/ La lutte syndicale :

Au cours du XIXème siècle, les ouvriers se sont organisés pour s’entraider en cas de chômage, de maladie ou d’accident du travail. Puis, ils ont fondé des associations et des syndicats au sein desquels ils ont pu discuter et organiser des grèves pour une amélioration de leur sort.

2/ La lutte politique :

Dans le même temps, des penseurs appelés « socialistes » ont cherché à transformer la société et à améliorer le sort des ouvriers. Ils ont constitué des partis politiques, fait élire des députés à l’assemblée, organisé des manifestations, parfois des révoltes.

3/ Des lois importantes :

L’action des syndicats et des partis politiques a permis le vote de lois constituant des progrès importants :
- interdiction du travail des enfants en 1841 ;
- droit de grève en 1864 ;
- autorisation de création des syndicats en 1884 ;
- réduction progressive du temps de travail et création d’un jour de congé par semaine en 1906 ;
- limitation du travail de nuit ;
- mise en place d’un système de retraite en 1910.

4/ Un progrès général :

Les conditions de vie et de travail des ouvriers se sont nettement améliorées au fil du siècle. Les salaires ont augmenté, des logements salubres ont été construits. Mais la situation des ouvriers est restée précaire car beaucoup vivaient encore dans la pauvreté.

Définitions :
Précaire : difficile, fragile.
Syndicat : association de personnes pour défendre leurs intérêts communs à leur métier.